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8 startups accompagnées par le programme croisé « ESS Tech »

Écosystème
lundi 17 octobre 2022

Huit ateliers seront dispensés jusqu'en avril 2023. Crédits : Bordeaux Technowest

Bordeaux Technowest, en partenariat avec Atis et La Ruche, officialise un programme d’accompagnement baptisé ESS Tech. Pour cette première promotion qui se veut un galop d’essai, huit startups sont accompagnées durant un an, au travers d’ateliers mixtes. Explications avec Jean-François Nothias, directeur du centre de service Ecoparc, de Bordeaux Technowest.

En quoi consiste ce programme d’accompagnement, et pourquoi l’avoir créé ?
C’est un programme qui concerne les entreprises innovantes et à impact, car nous avons un double objectif. D’une part, apporter des outils, des solutions de l’économie sociale et solidaire et de l’innovation sociale (IS) aux quatre startups tech qui viennent de chez nous, Bordeaux Technowest, et qui ne sont pas identifiées aujourd’hui comme de l’ESS. D’autre part, nous voulons apporter, de façon complémentaire, une vision plus tournée vers le modèle économique aux quatre autres startups ou projets portés par Atis et La Ruche. Les entreprises de l’ESS ou de l’IS doivent être économiquement rentables, nous devons leur donner des moyens, des solutions pour développer leurs activités.

Constatez-vous que les startups dites « à impact » pêchent en matière de modèle économique, de business plan ?
Oui, un peu. Notre collaboration a commencé car on a récupéré et accompagné deux projets de l’ESS, Circouleur et Boxeaty. Effectivement, j’ai remarqué qu’ils ont eu besoin d’être boosté sur la partie économique et business, qui n’était pas forcément leur force en arrivant chez nous. Mais nous accompagnons également des porteurs de projets qui sont des chercheurs ou des techniciens, et qui n’ont pas forcément non plus une notion de développement commercial. Que ça relève de l’ESS ou non, peu importe, ce n’est pas forcément inné ! Néanmoins, dans l’ESS et l’IS, je pense que les projets sont plus ancrés sur le sens, au départ. Notamment sur le sens du collectif, c’est ça qui anime au départ les porteurs de projet, plutôt que la partie économique. Et donc,  notre rôle est de les amener à se poser les bonnes questions.

Quel intérêt y trouveront les quatre startups issues de Bordeaux Technowest, participant à ce programme ?
Pour celles-ci, nous avons sélectionné des projets qui étaient plus en amont, qui n’avaient pas totalement terminé leur positionnement ou leur business modèle. Pour qu’ils puissent adapter un volet ESS ou IS. Ce sont souvent des projets à impact, mais qui n’ont pas inclus dans leur statut un label type Esus [NDLR, entreprise solidaire d’utilité sociale], qui n’ont pas eu cette réflexion. Atis et La Ruche ont cette compétence, et pourront l’apporter à nos startups. Notre programme s’étale sur un an, avec huit temps forts ou ateliers. Par exemple, un atelier sur la raison d’être et le masterplan – qu’est-ce qui m’anime dans la vie ? Comment puis-je faire le lien avec un projet professionnel ? Quelle vision porter à court, moyen ou long terme ? À la fin de l’année, nous dresserons un bilan de ce programme pour voir les bénéfices, et décider si le reconduit ou non.

Les startups sélectionnées : La Plastiquerie (Bordeaux Technowest) Stoick (Bordeaux Technowest) Netcarbon (Bordeaux Technowest) Ecomodul (Bordeaux Technowest) Coquilles (Atis) Gambin (Atis) Wepartum (La Ruche) Oncocoon (La Ruche)

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