MyEli dans QVEMA : « On vise 550.000 euros de CA en 2023 » - Premium

Elle est venue demander 150.000 euros, contre 5% de son capital. Mercredi 1er février, Ludivine Romary a fait son grand oral dans l’émission de divertissement Qui veut être mon associé, diffusé sur M6. L’entrepreneuse a fondé MyEli il y a trois ans, une startup d’abord développée dans le cadre d’un projet de fin d’études. Son credo ? Concevoir et commercialiser des bracelets connectés, munis d’un discret bouton, permettant d’alerter automatiquement un proche par sms en cas de danger ou d'agression. A contrario, une double pression déclenche l’envoi d’un sms signalant l’arrivée à bon port. En 2022, Ludivine Romary a lancé sa toute première production (2.000 bracelets), qu’elle a entièrement écoulée, dégageant un chiffre d’affaires de 120.000 euros. Mais cette première victoire commerciale n’a pas convaincu les investisseurs de l’émission, et l’entrepreneuse est repartie sans promesse de participation. « Si c’était à refaire, je le referais quand même dix fois, commente à Placéco la jeune femme. Les investisseurs ont eu des réflexions très constructives qui nous ont aidés. Le tournage a eu lieu en septembre, et en cinq mois, nous avons changé plusieurs choses. »Une seconde production de 10.000 pièces Ce que les business angels ont pu reprocher à Ludivine Romary, c’est sa valorisation à 3 millions d’euros, jugée trop haute. Un choix défendu aujourd’hui encore par l’entrepreneuse : « On avait déjà levé 300.000 euros en mai dernier, donc nous avions déjà une valorisation… Forcément nous étions un peu coincés, et valoriser mon entreprise à ce niveau était la suite logique de l’aventure. » Autre remarque formulée durant le tournage : les marges (fois trois), insuffisantes selon Eric Larchevêque (Ledger). « Nous avons démarré avec une toute petite production, rappelle Ludivine Romary. Donc forcément, les coûts de production sont beaucoup plus élevés que si on avait produit 10.000 bracelets ! Mais nous venons de produire une seconde vague de bracelets – de 10.000 unités, justement. On ne parle plus du tout des mêmes tarifs, donc nos marges vont évoluer. » Aujourd’hui, la partie électronique du produit est assemblée et testée à Talence, le bijou en lui-même vient de Thaïlande, et l’assemblage final se fait en Suisse. « Je fais sous-traiter le packaging à l’ESAT Pessac-Magellan », précise Ludivine Romary.Cibler de nouveaux marchés potentiels Jusqu’à présent, les ventes ont quasi exclusivement été réalisées en BtoC, via une boutique numérique. Une « opportunité énorme » selon Ludivine Romary, qui espère une explosion des ventes après la diffusion de Qui veut être mon associé. « Nous avons prévu avec l’agence web qui nous accompagne, que deux personnes soient affectées 24 heures sur 24 durant deux jours, à la maintenance du site internet », précise notre interlocutrice. Pour autant, l’entrepreneuse veut faire évoluer son modèle, et attaquer les marchés du BtoB et du retail. « Actiom, un groupement de mutuelles, nous ont par exemple acheté des bracelets en lot. Nous sommes aussi au Printemps Hausmann, à Paris. » A terme, Ludivine Romary aimerait que le retail représente 15% de son activité, le BtoC 80%, et le BtoB « selon les opportunités, au fil de l’eau ». Durant l’émission, la jeune femme avançait un chiffre d’affaires de 380.000 euros en 2023, puis 550.000 l’année suivante. Des prévisions revues (nettement) à la hausse, puisque MyEli affiche une ambition de boucler 2023 avec un chiffre d’affaires… De 550.000 euros. Ce qui pousse Ludivine Romary à y croire ? « On voit les opportunités du marché, le besoin de se sentir sécurisé de tout le monde. Dehors bien sûr, mais aussi pour prévoir des risques de chute chez les seniors, pour des personnes épileptiques, des adolescents aussi… On nous demande d’aller sur des segments où l’on n’est pas présent pour le moment, d’où cette revalorisation du chiffre d’affaires. »Une levée de fonds avant mai prochain ? Pour rester concurrentielle, la startup maintient un volet R&D avec deux centres de recherche publics via un accord de consortium. Ludivine Romary veut notamment retirer l’utilisation du Bluetooth, « qui a beaucoup d’effets négatifs comme user la batterie des téléphones, et surtout qui est amené à disparaître dans les années à venir ». Parlant d’une « nouvelle technologie qui n’existe pas encore », l’entrepreneuse ne précise pas le montant des investissements consacrés, mais entend sortir ce produit dans les deux prochaines années. En parallèle, elle ne désespère pas de boucler sa levée de fonds… Avant le mois de mai prochain. Dilutif comme non-dilutif, « on a avancé », se réjouit Ludivine Romary, qui indique discuter avec « des personnes du retail et des fonds d’amorçage de business angels ».MyEliBasée à BordeauxCA 2021 : 120.000€

MyEli dans QVEMA : « On vise 550.000 euros de CA en 2023 » - Premium

Le programme « 360 export » à la rencontre des entreprises b ...

La Rochelle : le salon de la neutralité carbone revient pour ...

FFB NA : une journée Bas Carbone à Domolandes

Tout savoir sur la propulsion vélique à La Rochelle

Exp’Hôtel 2023 : une vitrine régionale « pour montrer une dy ...

L'Eurosima annonce la date de son prochain Surf Summit

Jeux vidéo : Horizon(s) revient pour une seconde édition à B ...

L’Umena interroge l’événementiel au service du territoire

En images : la 2e édition de Résolution, au Palais des Congrès de Bordeaux

Comment Marboré a gagné son indépendance

La chronique innovation : Agena Space veut mettre en orbite ses satellites légers

New Space : Aerospacelab France change de nom et maintient son calendrier

La chronique innovation : Comerso revalorise les invendus au profit d'associations

Lacq : m2i veut faire passer ses phéromones de synthèse « à une autre échelle »

DigitÉco #11 : votre IA, open source ou propriétaire ?