À la recherche d’un nouveau modèle pour la tong Biscaïa à Biscarrosse - Premium

La marque de tong Biscaïa a désormais sa petite notoriété autour de Biscarrosse. Néanmoins pour continuer de se développer, elle va suivre une trajectoire sans son créateur aux manettes. Le jeune entrepreneur Matthieu Duval a décidé de céder sa micro-entreprise qu’il a créé dans son garage il y a cinq ans. « J’ai adoré le côté création, la réflexion sur la chaîne de fabrication, sur les matériaux, sur le design, toutes les collaborations que j’ai pu faire, l’excitation des premières ventes » déroule le jeune entrepreneur qui a par ailleurs repris son activité de géophysicien géologue. Il confie : « Aujourd’hui, j’arrive un peu au bout de mes compétences et de mes connaissances concernant le réseau de distribution, à la création d’une vraie société et puis vraiment trouver la meilleure rentabilité en s’appuyant sur de nouveaux fournisseurs ou fabricants de matière. »Deux profils de repreneur dans le viseur L’entrepreneur, qui a créé à lui seul entre 7.000 et 10.000 paires de tongs, a une idée assez précise du profil du futur repreneur. « Pour que l’entreprise soit rentable, il faut augmenter les volumes sur une sélection de modèles. Et développer la vente directe en créant un showroom/boutique sur le lieu de fabrication mais aussi via le site e-commerce qui fonctionne de mieux en mieux » vante Matthieu Vidal. Il pourrait donc s’agir d’un repreneur prêt à investir et embaucher ou une entreprise qui pourrait ajouter une nouvelle corde à son arc. « Il faut que ce soit quelqu’un qui a des bonnes notions en financement et en calcul de rentabilité » résume Matthieu Vidal. Un produit qui séduit ne suffit pas Matthieu Vidal a investi en fonds propres entre 30.000 et 60.000 euros pour créer « un produit sexy, accueillant, connu et écoconçu. Et j’ai travaillé la marque, locale, avec des prix en phase avec le marché, autour de 20 euros » précise t-il. Et c’est là où le bas blesse pour la revente en boutiques. « Elles veulent faire du x2 et x3, que le produit soit fabriqué localement, qu’il soit écoresponsable ou pas. Et on se retrouve finalement avec des concurrents avec qui il est impossible de lutter », explique le dirigeant très soucieux de l'avenir de Biscaïa. « Je ne veux pas être associé en ayant un rôle vraiment exécutif mais être présent dans ces moments où il y a une réflexion à avoir sur la stratégie, en période de doutes, ou encore sur des associations potentielles », indique Matthieu Vidal. Il ajoute : « Pour faire le buzz, il ne suffit pas de se retrouver sur Instagram ».BiscaïaCréée en 2020Basée à Biscarrosse Effectif : 0CA : n.c.

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