Le Cesim met le cap sur la sécurité du dirigeant
La prochaine rencontre (déjeuner) du Cesim est programmée le 24 novembre. Crédits : le Cesim
Le club des entreprises de Saint-Jean-d’Illac et Martignas réunit majoritairement de toutes petites entreprises. Né il y a près de 30 ans, ce réseau s’apprête à changer de nom et de statuts en vue de mieux soutenir sa cinquantaine d’adhérents.
Créé en 1997, le club des entreprises de Saint-Jean-d’Illac et Martignas (Cesim) réunit à 80% de toutes petites entreprises essentiellement implantées sur Saint-Jean-d’Illac. Outre des commerçants et des restaurateurs, le réseau compte également une dizaine d’entreprises plus importantes à l’instar de Pena Environnement.
Sécuriser la santé, les finances et les investissements
« Nous ne sommes pas un club business » démarre Jérôme Lauvernay, à la tête du Cesim depuis deux ans. Un positionnement revendiqué par le club dans un contexte où « beaucoup de clubs se divisent. Il y a une partie de turnover, les gens restent deux ans puis ils s’en vont, c’est souvent ça, parce qu’ils ne recherchent qu’une seule chose : le business », explique-t-il. Le Cesim a fait le choix d’être un club privilégiant les rencontres, les échanges et la convivialité. « Ca permet de mettre un visage sur un nom, sur une marque. Si le feeling passe, le business restera secondaire comparé à un BNI par exemple », précise le Jérôme Lauvernay, qui a déjà assuré la fonction de vice-président en 2009. Pour sa cinquantaine d’adhérents, le réseau organise deux événements liés à une thématique par mois. Des rencontres, sous la forme d’un déjeuner et d’une réunion ou un afterwork, qui prochainement vont suivre un nouveau cap. « Bien sûr ça reste un club territorial, on est toujours dans cet esprit-là, mais c’est travailler de plus en plus à la sécurité du chef d’entreprise », annonce Jérôme Lauvernay. Via la formation et l’information, la volonté est de soutenir les chefs d’entreprise en se concentrant sur la santé ainsi que sur les finances professionnelles et personnelles. « Ce que veut arriver à faire le Cesim, c’est rattraper un équilibre », indique Jérôme Lauvernay. Le projet consiste à lier des partenariats notamment à l’étranger. « Autrefois, la Chambre de commerce avait des partenariats avec le Maroc », illustre-t-il. Il ajoute : « Et on veut vraiment rentrer dans la formation concrète », avec des sujets tels que la liquidation judiciaire. Pour franchir cette étape, le club devrait sous quinzaine changer de nom mais aussi modifier ses statuts.