Le CREA veut relancer la collaboration transfrontalière
« On fait revivre le club, qui était en sommeil depuis le Covid », déclare Virginie Fillatre, présidente depuis octobre dernier du club CREA (Créateurs et repreneurs d’entreprises aquitains) | Photo : Collection personnelle V.F.
L’association d’entrepreneurs reprend son activité sous une nouvelle présidence, et veut mettre en place des coopérations avec le nord de l’Espagne
« On fait revivre le club, qui était en sommeil depuis le Covid », déclare Virginie Fillatre, présidente depuis octobre dernier du club CREA (Créations, Repreneurs, Entreprises, Aquitains). Avec des antennes à Bayonne, Pau, Bordeaux, et Dax, l’association organise les « CREAtives », des événements où des créateurs d’entreprise présentent leurs projets lors de visites suivies d’échanges conviviaux. Elle relancera en février ses « ateliers pitch », puis en mars, les « jeudis de la création » : « on sélectionne 5-6 porteurs de projets ou repreneurs d’entreprise qui ont besoin qu’on les aide à prendre de la hauteur dans leur projet », explique la nouvelle présidente.
Se tourner vers le transfrontalier
Parmi les priorités de la nouvelle équipe, la relance des collaborations avec l’Espagne. Le CREA se rapproche de la Chambre de commerce du nord de l'Espagne et de l’association des artisans de Pampelune. « L'objectif est d'aider nos membres dans les échanges transfrontaliers, qu'il s'agisse de recrutement, de création d'entreprise ou encore de transport routier », détaille Virginie Fillatre. À terme, les trois associations souhaitent se réunir dans le cadre d’une future loi sur les associations transfrontalières européennes. Avant d’aller peut-être plus loin : « avant le Covid, le CREA avait organisé un rassemblement majeur, avec des ambitions de créer un espace de networking transfrontalier à Bilbao, se souvient Virginie Fillatre. Pour l'instant, cela reste un projet à plus long terme. »
« Il faut combler le retard par rapport au nord de la France, où les collaborations avec l'Allemagne et la Suisse sont bien plus avancées, déplore Virginie Fillatre. Il y a toujours, entre la France et l’Espagne, cette espèce de muraille de Chine des Pyrénées ». Mais, reprend-elle, « il ne s’agit pas forcément d’échanges physiques, plutôt de créer une sorte de répertoire d’entraide, de savoir que si l’on a une problématique particulière de l’autre côté de la frontière, on a quelqu’un à appeler. »