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Transformation numérique : Onepoint veut recruter au moins 100 personnes à Bordeaux

Stratégie
lundi 23 mai 2022

Réparties entre Pessac et la Cité Numérique de Bègles, les équipes bordelaises de Onepoint intègreront en 2025 le futur campus du jardin de l'Ars - crédit Valode et Pistre

Positionné à la fois sur les volets techniques, stratégiques et organisationnels de la transformation numérique, le groupe Onepoint cherche à recruter massivement dans le Sud-Ouest, avec au moins 100 créations de postes à Bordeaux. Il poursuit en parallèle les travaux préalables au chantier de son futur campus des Jardins de l’Ars, dont la livraison devrait intervenir début 2025.

« Nous n’avons pas de problème de business, mais un problème de bras. Si on arrive à recruter 150 personnes, c’est bien, mais si on peut faire plus, c’est mieux », introduit Erwan Le Bronec, responsable de Onepoint pour la zone Sud-Ouest. Implanté à Bordeaux depuis 2008, le groupe (2.900 collaborateurs dans 8 pays, 400 millions d'euros de chiffre d'affaires) y réunit aujourd’hui 350 personnes qui accompagnent des banques, des collectivités locales et des opérateurs télécoms dans leurs problématiques de transformation numérique… mais pas seulement. Historiquement identifiée comme une entreprise de services numériques (ESN), Onepoint prend en effet ses distances avec ce modèle, en arguant de sa capacité à également travailler sur les sujets volets business, stratégiques et organisationnels.

À Bordeaux, Onepoint opère par exemple depuis 2021 le « centre technologique » d’Arkéa, qui a vocation à réaliser des projets informatiques, mais aussi à travailler à la conduite du changement à l’intérieur du groupe bancaire. « Nous sommes plus dans une logique de partenariat que dans une relation commerciale. Nos clients doivent pouvoir venir chez nous les mains dans les poches, et y trouver tout ce dont ils ont besoin, des locaux à la formation en passant par des expertises techniques, de façon à ce que la transformation puisse s’opérer par diffusion au sein de l’entreprise », explique le « partner » régional.

Onepoint affiche de ce fait des besoins de recrutement très diversifiés. « Au-delà de la couche IT, nous cherchons des compétences plus orientées métier que technique, avec des personnes bien câblées sur les questions de transformation des organisations, de stratégie ou d’architecture d’entreprise », illustre Erwan Le Bronec. À Bordeaux, Onepoint veut par exemple à renforcer son pôle dédié aux questions de cybersécurité et de gouvernance de la donnée, avec un objectif de 50 collaborateurs dédiés. « Nous cherchons également des compétences en matière de RSE, sociale ou environnementale, pour soutenir le développement de notre plateforme de services et de données autour des questions de smart city, smart building ou smart farming ».

Pour attirer les candidats, le groupe revendique une organisation très horizontale. « Nous proposons un modèle assez différenciant, avec une structure hiérarchique aplanie, qui mise beaucoup sur l’autonomie et la responsabilité de chacun. L’approche est très collaborative, dans la gouvernance comme dans les modes de fonctionnement, affirme le directeur régional, qui donne la priorité aux soft skills. On cherche avant tout de bonnes personnalités, les compétences techniques peuvent s’acquérir après ».

Pour porter cette ambition, Onepoint a par exemple créé sa propre école, qui propose aujourd’hui à ses collaborateurs comme à ses clients un catalogue de 160 formations, destinées à favoriser la montée en compétences sur des sujets comme le product management, l’innovation managériale ou l’architecture d’entreprise. Elle s’incarnera demain au travers d’un nouveau campus de 20.000 m², dont la construction doit bientôt débuter au Jardin de l’Ars, au cœur de la zone d’aménagement Bordeaux-Euratlantique. Le projet, qui prévoit également 10.000 m² supplémentaires de coliving dans une seconde tranche et représente un investissement total de 100 millions d'euros porté par la foncière Covivio, devait initialement être livré en 2024. « Le calendrier a légèrement glissé, puisque nous avons fait quelques modifications, nous tablons maintenant sur début 2025 » confie Erwan Le Bronec.

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