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Rupture conventionnelle collective en vue à l’aéroport Bordeaux-Mérignac

Écosystème
lundi 22 février 2021

Aéroport de Bordeaux-Mérignac - photo Placéco

La baisse d’activité (-70% en 2020) due à la crise sanitaire conduit l’aéroport de Bordeaux-Mérignac à réviser ses accords sociaux. Le dialogue social engagé en novembre dernier débouche sur plusieurs accords, dont une rupture conventionnelle collective qui conduira au départ de 55 personnes d'ici la fin de l'année.

La direction de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac a annoncé lundi la signature de trois accords avec la représentation du personnel, au travers du Comité social et économique (CSE) visant à prolonger les mesures d’adaptation mises en place depuis le début de la crise sanitaire, en mars 2020. L’un de ces accords prend la forme d’une rupture conventionnelle collective qui doit aboutir au départ de 55 personnels candidats et éligibles au dispositif d’ici au 31 décembre 2021. 28 de ces postes ne seront pas remplacés, ce qui se traduit par un solde net de 13% au niveau des 210 employés de la société aéroportuaire. Le départ est assorti d’une indemnisation bonifiée par rapport à la grille de rémunération en vigueur dans le transport aérien, ainsi que d’un accompagnement par un cabinet spécialisé pour les candidats engagés dans un projet de reconversion.

L’aéroport annonce par ailleurs avoir conclu un accord d’activité partielle de longue durée (APLD) qui prévoit une réduction de la durée de travail de 40% maximum pour l’ensemble des personnels (jusqu’à 50% maximum à titre dérogatoire), avec un dispositif de chômage partiel abondé par la société aéroportuaire, afin de garantir le maintien du niveau de rémunération nette de base. Conclu jusqu’au 28 février 2022, il entre en vigueur pour une période initiale de six mois. Les négociations ont également abouti à la mise en place d’un accord de performance collective (APC), qui prévoit la pose obligatoire de 3 à 5 jours de congés payés sur des jours fériés chômés rendus travaillés et proratisés comme les RTT à la réalité du temps de travail, ainsi que le gel des congés d’ancienneté pour 2021.

L'aéroport avait déjà annoncé en décembre le gel d'une part significative des investissements prévus dans le cadre de son plan stratégique de développement à horizon 2023, initialement validé fin 2019.

A voir aussi : Aéroport Bordeaux-Mérignac : les chiffres clefs de 2020

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