Nouvelle-Aquitaine : Vers une réouverture des cafés et restaurants avant mi-février ?
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Jeudi 7 janvier, le Premier Ministre Jean Castex a annoncé que les bars et restaurants ne rouvriront pas avant la mi-février. Une décision qui ne surprend pas les acteurs du milieu, même si une prise en compte « au cas par cas » pourrait être envisagée à l’échelle régionale.
« Ce n’est pas une grande surprise, déplore Laurent Tournier, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de la Gironde. Nous nous y attendions déjà avant Noël, car les chiffres étaient mauvais. » Pour les cafés et restaurants, la fermeture est ainsi maintenue jusqu’à au moins mi-février.
Pourtant, une lueur d’espoir pourrait venir éclaircir le ciel de Nouvelle-Aquitaine. Selon le président de la CCI Bordeaux Gironde, Patrick Seguin, le gouvernement a donné son feu vert aux Préfets pour une application des mesures au cas par cas. « On espère que cela va permettre à notre région d’avoir un traitement particulier sur la réouverture des établissements actuellement fermés. On pourrait imaginer que cela soit avant mi-février, même si l’on n’a évidemment pas le calendrier. » La condition sine qua non reste la stabilité de la situation sanitaire, voire la régression du nombre de cas. « La Nouvelle-Aquitaine est l'une des régions les moins touchées, et avec le plus de doses de vaccins. Pour autant tout le monde doit continuer de respecter les mesures barrières », martèle Patrick Seguin.
15% de taux d'occupation dans les hôtels en novembre
Si Jean Castex s’est voulu rassurant pour les établissements fermés, assurant que tous les dispositifs d’aide seront maintenus « dans les mêmes conditions », le cas des hôtels, lui, inquiète toujours. Ces derniers ne sont pas tenus de fermer, mais l’affluence n’est pas au rendez-vous. Selon le baromètre de la CCI Bordeaux Gironde, en novembre le taux d’occupation (TO) était en moyenne de 15%, soit un point de moins que la moyenne nationale. L’hôtellerie atteint son plus bas TO depuis mai 2020.
« Ce taux d’occupation est largement insuffisant pour couvrir les frais des hôtels, fustige le président de l’UMIH 33. La situation est très préoccupante, et nous espérons que les aides promises en décembre se mettent en place rapidement pour permettre aux établissements de tenir le coup. »
Pour Patrick Seguin toutes les entreprises, fermées ou non, doivent faire leur possible pour conserver les emplois. « Lorsque l’activité repartira, tout le monde devra être sur le pont car la reprise sera sans doute très forte. S’il n’y a pas assez d’emplois pourvus, nous ne pourrons relancer l’économie. »
