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Nouvelle-Aquitaine : les French Tech s'unissent pour un appel à candidature sur la RSE

Écosystème
lundi 25 octobre 2021

Philippe Métayer, directeur général de la French Tech Bordeaux. Crédits : Glwadys Le Moulnier

Jusqu’au 2 novembre, les sept écosystèmes néoaquitains de la French Tech s’unissent pour lancer un appel à candidature, NA20. Objectif : mettre en avant 20 startups « locomotives » sur les thématiques sociétales et environnementales.

C’est un nouveau dispositif, que déploient les sept écosystèmes de la French Tech en Nouvelle-Aquitaine. Baptisé NA20, cet appel à candidatures ambitionne de valoriser 20 startups, « locomotives » sur la RSE. « Nous avons échangé entre nous, et nous avons proposé de valoriser celles qui se développent et sont en croissance, qui créent de l’emploi sur le territoire régional et qui sont impactantes, c’est-à-dire qui répondent à des enjeux sociétaux, environnementaux, qui ont du sens, présente Philippe Métayer, directeur général de French Tech Bordeaux. Et qui donnent encore plus de sens à cette tech, qui en a besoin. »

L’appel à candidature est lancé jusqu’au 2 novembre prochain, et les lauréats seront annoncés le 7 décembre lors du forum Innovaday, à la Cité Mondiale de Bordeaux. Tous les secteurs d’activité sont concernés, car, précise Philippe Métayer, « le mot d’ordre n’est pas que le numérique, mais l’innovation ». Santé, alimentation, éducation, mobilité... « il y a une question du sens qui est toujours plus prégnante. Et quels que soient les sujets, on a besoin d’être rassurés sur ce qu’on est en train d’utiliser, d’acheter au quotidien, sur la manière dont c’est produit. » Pour participer, il est néanmoins nécessaire d’avoir un chiffre d’affaires supérieur à 100.000 euros sur 2019 ou 2020 ; ou d’avoir levé plus d’un million d’euros depuis 2017.

Partager les bonnes pratiques

Pour être retenues, les entreprises devront prouver qu’elles ont un impact positif dans les produits ou services qu’elles proposent. Un exercice difficile, qui peut concerner des sujets tels que la gouvernance de l’entreprise, l’inclusion des salariés, la mobilité ou encore le télétravail. Le directeur de French Tech Bordeaux l’affirme, « nous serons exigeants. Il y a beaucoup d’initiatives sur ces sujets, lesquelles sont pertinentes à retenir ? » Une fois sélectionnées, les startups serviront de locomotives, et seront mises en avant par les écosystèmes de French Tech en Nouvelle-Aquitaine.

L’objectif de ce NA20, qui a vocation à être réitéré chaque année, est que ces bonnes pratiques se diffusent rapidement dans les écosystèmes participants. « Beaucoup d’entrepreneurs se demandent par où commencer, reprend Philippe Métayer. Une bonne pratique dans une entreprise peut très vite être partagée à d’autres entreprises, pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux plus vite. Peut-être que plus tard, pour répondre à un appel d’offres, il faudra faire preuve de manière généralisée d’un certain nombre de critères d’impact. Il y a tout un tas de sujets, donc anticipons les. »

Des synergies régionales

Les sept écosystèmes sont aujourd’hui répartis sur tout le territoire néoaquitain : Bordeaux, Limousin, Lot-et-Garonne, Pau Béarn, Pays Basque, Périgord Valley et Atlantic Valley. Si chacun est indépendant, pour Philippe Métayer, il est important de créer des synergies. « C’est déjà le cas sur l’international, car nous aidons les entreprises adhérentes à être présentes à Viva Tech ou au CES de Las Vegas, mais aussi sur la question de l’emploi avec nos Job Connect ouverts à toute la région. » Ce NA20 est donc une pierre supplémentaire à l’édifice néoaquitain, pour accroître l’inclusion territoriale. « Nous avons tout intérêt à jouer collectif sur tous les sujets, car la concurrence n’est pas au sein de la Nouvelle-Aquitaine, mais dans les autres pays. Il ne faut pas se tromper de combat, et on est plus fort ensemble pour adresser des problématiques aussi complexes que celles de l’innovation. »

Pour autant aucun quota n’est établi, et Philippe Métayer le reconnaît, « on a une concentration plus forte d’entreprises à Bordeaux qu’on en a dans les autres écosystèmes labellisés ». Si le souhait de French Tech est d’avoir une entreprise labellisée par territoire, « on ne va pas tordre le cou à certaines initiatives qui nous semblent plus impactantes que d’autres, pour répondre à un cahier des charges ». Réponse le 7 décembre prochain, pour la première promotion de ces futures locomotives régionales.

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