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Le récap de la semaine du 3 au 7 mai

Écosystème
vendredi 07 mai 2021

Session de rattrapage sur l’actu des derniers jours ! Entre autres infos, les projets du maire de Bordeaux en matière d’urbanisme, le renouveau du groupe Co-Nect, les vins de Bordeaux à la recherche d’un label RSE, une startup en pointe sur la crypto question des NFT ou le modèle florissant d’une société spécialisée dans l’obtention des aides à l’innovation.

Attendu de longue date sur la question, Pierre Hurmic a précisé lundi les orientations de sa politique en matière d’urbanisme à Bordeaux. Il faudra patienter encore un peu pour connaître la teneur exacte du label Bâtiment frugal bordelais, mais la mairie écologiste confirme vouloir réguler étroitement le marché, quitte à préempter une partie du foncier. Le secteur du bâtiment se montre quant à lui quelque peu circonspect face à ces annonces, pointant du doigt les risques de hausse des prix.

Du côté des vins de Bordeaux, on planche sur la mise en place d’un futur label baptisé Bordeaux Cultivons Demain, qui couronnera les actions du secteur en matière de RSE, qu’il s’agisse d’environnement, d’inclusion ou de soutien au dynamisme territorial. Le CIVB l’admet toutefois : ce label devra se faire une place aux côtés des nombreuses étiquettes censées souligner les démarches proactives en la matière, à commencer par le controversé HVE.

S’il est un secteur qui attend impatiemment la reprise, c’est bien celui de l’événementiel, sinistré depuis plus d’un an. Le groupe Co-Nect a mis à profit cette pause forcée pour repenser son positionnement stratégique et affûter ses armes sur le terrain du numérique.

Self&Innov a de son côté bouclé 2020 sur les chapeaux de roue, avec une activité en croissance de plus de 60% sur l’année. La startup développe une offre de conseil dédiée à l’obtention d’aides à l’innovation (crédit impôt recherche, crédit impôt innovation, statut de JEI), basée sur une plateforme logicielle qui accompagne le porteur de projet dans la réalisation de ses démarches.

La startup Stendhal surfe quant à elle sur la vague des NFT, ces Non Fongible Token qui permettent de conférer un titre de propriété unique (et donc cessible) à une œuvre d’art numérique. Via son projet Wallkanda, elle ambitionne de mettre à profit cette technologie pour permettre aux street artists de vivre de leur art. Plongée dans les méandres de la blockchain !