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Gironde : les prunes et les kiwis fortement touchés par le gel, suspens pour les vignes

Écosystème
vendredi 08 avril 2022

Des températures allant de -1°C à -3°C ont été relevées en Gironde. Photo d'illustration : Adobe Stock Aurélien Ibanez

La Chambre d’agriculture de Gironde dresse un premier bilan contrasté des récents épisodes de gel. S’il est encore trop tôt pour connaître l’étendue des dégâts dans les vignes, les premiers éléments apparaissent pour l’arboriculture.

Quelques jours après les épisodes de gel nocturnes, survenus entre les 3, 4 et 5 avril, la Chambre d’Agriculture de Gironde dresse un premier bilan des cultures touchées. Sur l’ensemble du département, des températures allant de -1°C à -5°C ont été relevées, forçant les viticulteurs à déployer un panel d’outils pour protéger leurs vignes – des feux entre les ceps aux hélicoptères pour brasser l’air.

Ce premier bilan apparaît « contrasté », selon la Chambre d’Agriculture départementale. « S’il est encore trop tôt pour évaluer précisément l’impact sur les vignes, le bilan pour l’arboriculture est lui, connu », précise un communiqué de presse. Les vergers ont en effet été touchés par le gel en pleine période de floraison. Des « pertes importantes » sont à prévoir en pruniculture tout comme pour les kiwis (50 à 60% de pertes). Les asperges devraient a priori être moins concernées, car la plupart des producteurs ont anticipé l’épisode de gel en récoltant les plantes potagères dès samedi 2 avril.

Vignes : les parcelles précoces sont plus impactées

Du côté des vignobles girondins, tout le département a été touché par la chute des températures. « Cet épisode de gel étant intervenu assez tôt dans la saison, son impact global sur la récolte est très difficile à estimer à ce stade », présente la Chambre d’Agriculture. Les parcelles précoces sont les plus impactées, c’est-à-dire celles en cépages blancs et en cabernet franc. « Naturellement, la vigne va réagir en développant des contre-bourgeons, mais avec une certaine hétérogénéité de développement, ce qui va entraîner des volumes en baisse pour les zones concernées. » La Chambre consulaire note également que les viticulteurs ayant anticipé un possible épisode de gel, notamment en pratiquant la taille tardive, « ont évité le pire ».

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