Placéco Gironde, le média qui fait rayonner l’écosystème

Votre édition locale

Découvrez toute l’actualité autour de chez vous

Comment le Medef Gironde prépare la reprise

Écosystème
vendredi 25 juin 2021

Rencontre des adhérents du Medef Gironde le 25 juin à l'hippodrome du Bouscat - photo YB

Le Medef Gironde a réuni ses adhérents pour une rencontre avec Michel Barnier, négociateur du Brexit. L’occasion, pour le syndicat patronal, d’aborder les grandes préoccupations qui sous-tendront son action au cours des prochains mois.

Après 18 mois sans événement d’envergure, l’enthousiasme des équipes du Medef Gironde n’était pas feint. Le syndicat patronal a réuni vendredi 260 de ses adhérents à l’hippodrome du Bouscat, pour une rencontre visant à tirer le bilan de son assemblée générale ordinaire, organisée de façon dématérialisée le 18 juin dernier.

Le Medef Gironde affiche un bilan 2020 dynamique, avec 108 nouvelles entreprises ayant rejoint ses rangs, pour un effectif total de 1032 adhérents. En dépit de la pandémie, l’organisation se félicite d’avoir réussi à maintenir le lien grâce aux outils numériques, avec 110 réunions proposées aux adhérents sur l’année, avec un focus important sur l’information et l’accompagnement face aux difficultés posées par la crise sanitaire. Elle indique ainsi avoir réalisé sur l’année plus de 7.000 consultations sur l’année en droit social, droit du travail et droit des affaires.

Vendredi, le discours porté par le Medef se voulait optimiste, mais pas béat, face aux perspectives de sortie de crise. « Les signaux positifs se multiplient, mais il faut que l’euphorie qui découle du dopage de l’économie se traduise par une relance durable », a déclaré Franck Allard, président du Medef Gironde, face aux tribunes de l’hippodrome du Bouscat. Il a ensuite rappelé que les entreprises faisaient face à plusieurs obstacles conjoncturels tels que les problématiques de recrutement, « déjà présentes avant 2020, mais aggravées par la crise », la rupture de la chaîne d’approvisionnement et les risques de pénurie dans de nombreux secteurs - à commencer par le bâtiment, « premier moteur de la relance », deux phénomènes encore accentués par les incertitudes géopolitiques.

À son échelle, le Medef Gironde a annoncé vouloir concentrer son action sur les problématiques de mobilité départementale, avec en ligne de mire la question de l’accessibilité métropolitaine. « Les déplacements sont cauchemardesques, la thrombose est totale, cette situation nuit à l’activité économique. Nous allons proposer aux acteurs girondins d’agir de façon concertée sur le sujet », a estimé Franck Allard. Il appelle par ailleurs à « continuer la lutte pour obtenir le maintien de la ligne Bordeaux Orly », dont la suppression vient d’être entérinée par le Sénat dans le cadre de l’examen de la loi Climat et résilience.

Le Medef Gironde a enfin donné rendez-vous à ses adhérents pour la prochaine édition de son Université des Entrepreneurs, qui se déroulera le 7 octobre prochain à l’Arena de Floirac sur le thème de « l’entreprise engagée et responsable, un accélérateur de performance ».

L’assemblée générale du 18 juin a par ailleurs donné lieu à l’élection de deux nouveaux entrants au conseil d’administration : Jean-Paul Calès, président de Cap Ingelec (et actionnaire de Placéco), et Stéphane Kintzig, directeur général de Congrès & Expositions de Bordeaux. Ils rejoignent, dans le collège entreprises, Agnès Passault (Aquitem), Luc Heurtebize (cabinet Heurtebize et Claverie), Michel Sarrat (GT Solutions), Sarah Escat (Mauco-Cartex), Cyrille de la Borde (Bouygues Batiment Centre Sud-Ouest), Denis Mollat (librairie Mollat), Natacha Pauillac (Pauillac Traiteur) et Franck Allard (Filhet Allard).