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Avocats d'affaires : Christophe Puel, nouveau directeur régional de Fidal

Écosystème
jeudi 19 novembre 2020

Christophe Puel, nouveau directeur régional Aquitaine-Atlantique - Photo Fidal

Le cabinet d’avocats en droit des affaires Fidal veut développer sa proximité avec les clients. Un challenge lorsque le télétravail est privilégié, et qu’il est difficile de se rencontrer. Christophe Puel, nouveau directeur régional Aquitaine-Atlantique, fait un point sur l’activité de la région.

Placéco : Quelle est l’activité de Fidal sur le secteur Aquitaine-Atlantique ?
Christophe Puel :
Notre cabinet d’avocats rassemble le plus de spécialités possibles. Nous comptons entre 2.000 et 3.000 clients dont la moitié est à Bordeaux, de la PME régionale aux grands groupes industriels. La région regroupe 200 salariés dont 110 avocats. En fait, nous sommes à la disposition de nos clients, qui nous sollicitent pour n’importe quel sujet. Par exemple, si une entreprise a un projet de croissance, nous l’aidons à se rapprocher d’une autre structure. Nous sommes plutôt là pour de l’accompagnement et du conseil que pour les contentieux, quoi doivent représenter 10% du chiffre d’affaires régional.

Vous avez été nommé directeur régional en octobre dernier. Quel est votre parcours ?
C. P. :
Officiellement je suis codirecteur, avec François de Laâge de Meux qui est devenu président du directoire de Fidal, à l’échelle nationale. Je suis arrivé dans le cabinet en 2002 pour développer le service environnement, qui n’existait pas. Je suis resté à la tête de ce service jusqu’à l’année dernière, et maintenant 20 avocats y sont affectés. Mes relations, mon travail avec les clients correspondaient je pense au sens que Fidal voulait donner à son activité. Nous essayons de développer une proximité avec nos clients, et la structure régionale permet de faciliter cela.

Les périodes de confinement ont-elles un impact sur les demandes de vos clients ?
C. P. :
Oui, surtout au printemps dernier ! Nous avons été sollicités sur des sujets extrêmement spécifiques. Nos clients avaient beaucoup de craintes, les entreprises étaient fermées, la question de la pérennité revenait souvent. On nous questionnait sur le report de charges, les prêts … Et puis les choses ont repris leur cours au déconfinement. Actuellement c’est un peu différent. Les gens sont déjà prêts, il n’y a pas vraiment d’arrêt de leur activité ou du moins pas de la même manière. Nous recevons moins de questions liées à la crise sanitaire, mais plus concernant le long terme. On ne sent pas de coup d’arrêt.

Avez-vous subi une baisse d’activité chez Fidal ?
C. P. :
Pour le moment c’est difficilement quantifiable pour le second confinement. La première période au printemps a eu plus de conséquences, et forcément, nous constatons une diminution de l’activité.

Quels sont vos projets pour les mois à venir, dans la région Aquitaine-Atlantique ?
C. P. :
Nous avons envie de mettre certaines choses en avant, que nous préférons ne pas dévoiler pour le moment. La concurrence est rude, mais ce que je peux dire, c’est que l’on va apprendre à vivre avec la crise. Nous allons poursuivre notre multi-expertise, pour livrer un service le plus complet possible à nos clients. Le vrai challenge, c’est de maintenir la proximité avec eux, malgré l’impossibilité, parfois, de se voir. Pour nous non plus ce n’est pas une situation simple ! Certains de nos avocats sont hyper spécialisés, et s’ils ne peuvent échanger entre eux, ce n’est pas simple d’avancer. Nous devons nous organiser en télétravail, et c’est une étape assez difficile à franchir.

Fidal Aquitaine-Atlantique
Bordeaux
200 salariés
CA : n. c.
Site internet